11 sept. 2007

On part?

Et oui ça faisait un moment que l’on voulait partir en vélo en autonomie avec tout le bordel. Entre frangins.

Bin c’est fait le projet était de faire le plus possible de col des Alpes (ceux du Tour de France monstre dur…)

Après quelque réglage, choix de matos (vous nous connaisser le matos on aime) on ce décide enfin.

Bon je vous laisse regarder comme on en à chié surtout moi (je suis sure que vous savez qui écrit). �


J1 Beaufort => Val d'Isère

Pas facile de partir…

Un coup on à pas le matos. Un autre coup c’est la météo qui fait des caprices…

Ou alors le comble il y a du travail. Mais enfin on a réussi. C’est décidé on part le 24 juillet fenêtre météo ok. La NASA et Yan Giezendanner nous confirme que 5 jours de beau temps ce profile. J’appel quand même un ingénieur météo basé au Pôle Nord pour me confirmer l’info et oui c’est bon.Hop on chope les vélos les sacoches l’EPO et toute la trousses à pharmacie du parfait cycliste. On est prêt… Presque en faite car à la dernière minute un problème bancaire survient. Ouille ouille ouille…

On le règle en 2h30 super le départ bien en retard.

Vroum fait le camion en partant. On ce dirige vers Beaufort le départ de notre immense périple.

On ce gare à la piscine il est 12h20. 13h20 on pose nos fesses sur nos selles pour la première fois de ce voyage (mais pas la dernière).














Début plus tôt cool… Mais pas longtemps. Je sors la carte passe devant et tourne a droite… Erreur c’était à gauche. Là je lève la tête et bizarre une toute petite route s'offre à nous. Mais raide raide et oui pas bien lus la carte. Nous voilà dans le col du Pré absolument pas prévue dans notre périple. bon tant pis c’et magnifique raide raide mais tellement jolie. En suite nous reprenons notre route sur le barrage de Roselend puis le Cormet de Roselend 1967m, ouf, ça c’est faits. Après nous descendons sur Bourg-Saint-Maurice, arrivé vers 17h30. On appel un pote on boit un cou . J’espérait secrètement qu’il nous monte à Val mais frk lui ne le voit pas comme ça de plus ZAG à un rendez-vous et ne peut donc pas nous monter. On lui laisse nos sacoches et autre remorque et on ce donne RDV sur la route ou en haut pour manger ensemble.















Franckie fini par arriver à Val tard vers 20h moi je me faits rejoindre par Zag sur le barrage Tignes il me prend dans sa voiture je le remercie encore. J’en pouvais plus (voiture, froids, cuisses lourde et la nuit n’est pas loin). Puis on ce trouve un camping.

J2 Val d'Isère => Valloire

Hum hum la nuit fût pas très longue. Couché vers 1h30 levé 7h30. Petit café avec le journal, pas pressé. Je pensais que ça allait être plus facile cette journée, pis non ! 115km ! De la montée pour commencer. Oui on aime bien monter dès le matin. Nous voici entrain de gravir ce tout petit col de l'Iseran qui culmine à 2764m. C'est en faite une piste de ski en hiver. Nous croisons donc des balises: piste rouge. En haut c'est beau...














On commence à descendre. C'est bien la descente, mais chargé pas pareil. ça tangue. Faut tenir le vélo. Être concentré. Toujours concentré. Puis après la descente le plat avec du vent de face (évidement ce serait trop simple sinon). Nous voilà donc partit pour plus de 50km de vent. Je suis Mort. C'est long. La journée ne ce termine plus. On arrive enfin à Saint jean de Maurienne (je vous passe les camions les voitures). D'ailleur si ça intéresse quelqu'un prenez la D83 à la hauteur de Sollières-Sardières ce qui vous fera éviter de la circulation. Apparemment le vent y est moins fort même nul. Mais nous on ne la sus que après.















À St Jean on s' arrête pour boire un coup dans un petit café au pied du col du Télégraphe. La nous devons nous décidé il est déjà 17h20. Mais que faire. Dormir ici? Genre à coté de l'autoroute. Ou grimper le col du Télégraphe? Et bien ce sera le col. Évidement trop facile sinon. Là ce fut le pire col pour moi. Très très dur ce col. J'ai même tendue la main pour essayer de faire du stop en roulant (on c'est jamais). Mais rien jusqu'en haut. J'ai même du pousser, marcher, pousser. Mais rouler toujours rouler (c'était une journée pour un Jamaïcain).















Puis descente oui en fin de la descente... Et enfin nous voici à Valloire. hop re un camping pis un ti dodo.

J3 Valloire => Allemont

Oulala pas la même ce troisième réveil. Jambes lourdes lourdes. Les yeux collés. Et tiens bizarre je ne sens plus mon petit doigt. Mais tout s'arrange en allant là ou l'on va après s'être levé. Je tombe sur le camion du boulanger. Enfin une bonne nouvelle le pain frais et les croissants. Donc petit déjeuné, plier la tente, remettre les sacoches sur nos superbes vélos (nos meilleurs amis) et c'est repartit. Aujourd'hui c'est un jolie morceau. Le col du jour est le Galibier (2646m) puis, La Grave, Bourg d'Oisans, Allemont.

Nous entrons directement dans le vif du sujet évidement ça grimpe. Nous croisons des vélos en grand nombre ou on ce fait doubler par quelques énervé de la bicyclette.














ça monte et nous ne sommes pas seul. Beaucoup de vélo sont de la partie. Des jeunes, des moins jeune, voir même pas jeune du tout. Quand j'arrive on papote un peu avec du monde (Franckie avait eu le temps de faire connaissance avec des cyclistes). On mange un peut.















Après c'est une superbe descente sur le col du Lautaret. Là c'est cool, jolie, pas trop de voiture bref tout ce qu on recherchait. Content content.















Jusqu'à Allemont ce sera une vraie partie de plaisir. Presque personne, une belle route, roulante. La seule partie problèmatique fût au alentour de Modane. La route et beaucoup plus fréquentée par des camions. En plus il y à quelques tunnels.

Une fois passé c'est encore du plaisir. Nous trouvons un jolie camping rempli de vététistes qui étaient venue pour une compétition de descente sur l'Ape-d'Huez. Ce sera la fois ou nous sommes arrivés le pus tôt (vers 17h). Ce qui nous donna pas mal de temps pour ce relaxer, manger et dormir.

J4 Allemont => St François

C'est le quatrième matin même pas encore abandonné... Bien réveillé et je me demande si ne serais pas en train de prendre goût à ce genre de périple. Le programme du jour est le col du Glandon ensuite on essayera de ce raprocher le plus possible du col de la Madeleine pour que la dernière étape soit la plus courte possible.














Comme tous les jours ça monte très fort dès le début. Nous nous dirigeons vers le barrage de grande Maison ç'est très long et très raide mais une fois de plus magnifique et encore personne. Plus nous avançons dans notre périple moins l'on voie de monde et c'est tant mieux.




























Une fois le lac dépassé il nous reste à franchir le col du Glandon mais sur ces derniers virage il n'est plus très pentu. Hop petit kawa juste en dessous du col. Puis c'est la grande descente qui doit nous ramener vers la ville de La Chambre, le pied du col de la madeleine.















Arrivé à la Chambre on ce dit : Allé on continu un peu pis quand on trouvera un camping on s'y arrêtera pour passer une bonne nuit.


Hé bien non pas de camping et la des murs et des murs à franchir c'est horrible difficile et en plus il fait chaud , ha tiens plus d'eau...

Cette monté pour moi fût l'une des plus difficile du trip avec le col du Télégraphe. Je déteste finir la journée sur un col. Bref on fini même par ce prendre un peu la gueule mais bon tout s'arrange et on monte jusqu'à Saint François Longchamp 1550 (ça c'est l'altitude quand je vous dis que ça monte). On était partie de La Chambre vers 400m d'altitude.


Mais la pas de camping alors grand luxe on ce trouve un petit appart pour la nuit pas chère du tout (des gens très gentil on eu pitié de nous). Et en plus il y avait une baignoire youhou trop cool. Une bonne biere et un bain quoi de mieux pour finr la journée.

Jour 5 St François => Beaufort

Comment on a bien dormi cette nuit. Levé nikel en plus ça sent l'écurie donc les batteries sont gonflées a block même pas refaire trop les sacoches vue qu'on pas sortit la tente. Ce serat le jour où l'on ce serat levé le plus tôt de notre petit voyage.Donc le programme du jour serat les 9 dernier Km du col dela madeleine en suite une belle descente qui va nous amener jusqu'à Albertville et remonter sur Beaufort récuperer le camion.

Aujourd'hui c'est du velour. En plus non tombons sur une copétition de vélo qui monte au col de la Madeline nous sommes donc rapidement entouré de plein de cyclistes. Ce qui nous motive pour essayer de les sivres j'abendonne assé vite mais Franckie lui tiens bon et ne ce fait pas trop distancer il arrive même a ne pas ce faire doubler. Quoi qu'il en soit je fut aclamé au sommet du col par les spectateurs. C'est plustôt agréable.




























On boi un café et once remet en selle. La à nouveau superbe descentye longue et même assé raide par moments.















La suite fût plustôt cool un bon plat hyper roulant jusqu'à Albertville. Puis une monté qui commence plustôt raide mais qui ce calme assé rapidement pour finir sur du plat voir même de la descente jusqu'à LA FIN À BEAUFORT


YHOUHOU.... ON Y EST.

Bref un tour extrat à refaire. Mais peut être moins difficile, mais sur beaucoup plus de jours.

J'espère que la lecture de ces petits textes n'aurat pas été trop un calvaire.


See you on a bike.

Matos

LE MATOS

Le choix du matériel est primordial pour ce type de parcours.

Nous avons évolué en montagne entre 200m et 2770m d'altitude et nous pouvions rencontrer tout type de temps et températures. Il fallait donc trouver du matériel léger et efficace. De plus, notre trip se déroulant uniquement sur la

route et en France, nous pouvions tous les jours faire des courses.

LE CAMPEMENT

TENTES

Dans le but de "bien" dormir et d'avoir chacun sa maison nous sommes partit avec 2 tentes.

-1 DECATHLON ... 2 places qui a quelques heures de vol mais facile à monter, spacieuse pour une personne et relativement légère.

-1 FERRINO LIGHTENT 1 place, basse mais avec une assez grande surface au sol, une petite abside. Elle est dotée d'un double toit pour éviter la condensation et légère (1,5KG).

-Matelas autogonflant Long pour bien isoler le corps et les jambes et amortir les cailloux. Dommage de repartir le lendemain quand tu as le dos cassé en 2.

-sac de couchage adapté à des températures entre 10° et 0°.

-sac à viande pour éviter de pourrir le sac de couchage en cas de bivouac sans douche, il permet aussi de dormir sans sac de couchage quand il fait chaud.

- 1 popote 2 personnes, 1 casserole et une poêle avec une poignée efficace.

-1 réchaud.... modèle très efficace et stable. rien ne sert de partir avec une grande bonbonne de gaz pour quelque jours. (le poids, toujours le poids...)

-Vaisselle en plastique type TUPPERWARE, nos n'avons pas trouvé de bol léger et solide, on s'est donc coltiné des récipients trop lourds à notre goût.

-1 gourde Platypus 2L pour le transport de l'eau pour la cuisine.

-1 petite pharmacie avec de quoi soigner les petits bobos.

- lampe frontale.

-Nous avions chacun notre Ipod, très agréable le soir dans sa tente.








L'HABILLEMENT

Nous avions chacun:

-2 tenues de vélo (shorts et maillots manches courtes et sans manches).

-1 paire de gants pour rouler.

-1 paire de chaussures de vélo (nous avons choisis de rouler avec nos chaussures de VTT avec cales et pédales automatiques.

-1 casque.

-1 casquette pour les montée en pleine chaleur où on ne dépasse pas les 9km/h.

-1 coupe vent ajusté pour les descentes.

-1 paires de manches et de jambières.

-2 Tee shirt technique manche courte.

-2 Tee shirt technique manche longue.

-1 collant.

-1 pantalon léger.

-1 fourrure polaire.

-1 pantalon fourrure polaire.

-1 doudoune pour le soir.

-1 veste avec capuche et 1 pantalon en goretex en cas de pluie.

-1 paire de grosses chaussettes.

-1 bonnet.

-1 paire de gants chauds.

-1 BUFF.

-1 paire de tong.

-1 paire de baskets légères.

-1 kit de toilette et 1 serviette ultra légère et super absorbante.

Nous avions pris trop de vêtements autre que vélo, mais ça sert à cela les voyages de répétition.


L'ALIMENTATION ET L'HYDRATATION

Nous avions 1 bidon sur le vélo et un Camel Bag 1L dans la sacoche de guidon avec de la boisson énergétique sucrée. Depuis nous avons aussi essayé une boisson énergétique salée,PUNCH-POWER goût tomate parfaite pour

éviter de saturer du sucre. Nous nous préparions chaque matin 2 petits sandwichs salés pour l'arrêt de mi-journée et nous avions des barres et des gels à consommer en roulant.


LE PORTAGE

Ce voyage nous servant de répétition en vue d'un trip sur plusieurs mois, nous avons fait des essais.

ERCK est partit avec l'option remorque, une extraweels, légère, fiable et d'une grande capacité, tant au niveau du poids qu'elle supporte qu'au niveau du volume des sacs..









FRK avec porte bagage et sacoches. Le fait de rouler avec un VTT tout suspendu, SPECIALIZED EPIC obligeait l'utilisation d'un porte bagage fixé sur le tube de selle. Le choix s'est porté sur le modèle TOPEAK MTX BeamRack VType, solide et léger, associé au MTX Dual Side Frame pour pouvoir y fixer des sacoches normales. Le système de sacoche TOPEAK se révélant trop petit pour notre usage.

Le fabricant donne ce système pour 9kg de charge, nous l'avons testé avec 14kg, tout a tenu malgré quelques "sauts" sur des ralentisseurs. Il faut par contre veiller à bien fixer les sacoches en bas du porte bagage pour éviter que celle-ci ne bougent de trop et ne déséquilibre l'ensemble...

Un petit sac à dos léger de raid contenant tente et matelas était fixé sur le porte bagage.

Nous avions tous les 2 une sacoche de guidon avec porte carte, pour la nourriture du jour, une partie de la boisson, et tous les accessoires indispensables comme le tube de crème, l'appareil photo ou les radios.









LES VELOS

Nous avons opté pour prendre nos VTT. Certains diront que ces vélos n'ont pas de rendement mais qu'est ce que le rendement quand ton engin chargé pèse plus de 30kg. De plus, notre parcours étant à forte dominante montante,

les développement VTT (22/32/44 et 11/32) nous permettront de grimper les cols les plus raides sans se cramer tout en restant sur les vélos.

Les seules modifications auront été le changement de nos gros boudins crantés adaptés au VTT à Chamonix par des pneus cyclotourisme de "voyage". Nous avons choisis les modèles MICHELIN TRANSWORLD et SWALBE MARATHON, 2 des références pour notre pratique.

Un effort tout particulier doit être porté sur le choix de la selle (un modèle CONFORTABLE) mais aussi sur le poste de pilotage. En effet les longues heures passées peuvent provoquer des engourdissements et des fourmis dans les mains. Nous sommes partis avec notre vélo dans l'état mais la prochaine fois nous opterons pour l'adjonction de cornes mais aussi pour le remplacement de nos grips traditionnels pas des poignées anatomiques genre SPECIALIZED Body Geometry Comfort Grip, Poignées BBB Ergofix, Ergon GR2 Race Series Magnesium.